L’inflation, à la hausse tout au long de 2022, s’est désormais généralisée à l’ensemble des matières premières de base ou techniques des industries de la peinture, encres, couleurs, colles et adhésifs, préservation du bois.

La Fipec constate que les niveaux de prix restent extrêmement élevés – hausses moyennes depuis janvier 2021 de + 30 à + 60 % des pigments, notamment le dioxyde de titane, + 100 % pour les solvants et les résines époxy, + 70 à 100 % sur les résines acryliques, vinyliques et alkydes, + 25 à 50 % sur les emballages et de 50 % à 100 % pour les palettes en bois – du fait notamment de l’impact des coûts de l’énergie utilisée par ses fournisseurs, intensifs en énergie.

Par ailleurs, ces industriels subissent également des hausses considérables de leurs factures d’énergie : sur les derniers mois, les prix de l’électricité et du gaz se sont multipliés par rapport à l’année dernière, ce qui engendre une part de plus en plus importante des coûts de l’énergie dans les coûts de fabrication. La projection des prix de l’énergie sur les mois à venir reste, elle, encore fortement inflationniste, impactant une nouvelle fois à la hausse les coûts de production.

La Fipec précise que ces industriels travaillent à mettre en place des solutions de sobriété dont les mises en œuvre ne seront pas toutes effectives à court terme – même si des mesures transitoires sont envisagées. C’est par exemple le cas pour les transports, à la fois en amont et en aval pour optimiser et réduire au maximum les déplacements.

La Fipec annonce : « Les entreprises de nos professions feront donc tout pour amortir, dans la mesure de leurs moyens, les hausses de prix considérables qu’elles subissent, comme elles l’ont toujours fait jusqu’à présent depuis le début de la crise. »