Le 24 mai matin, Jean-Christophe Repon, président de la Capeb, fraîchement réélu pour un deuxième mandat, a tenu un point presse informel auquel une dizaine de journalistes ont participé.

En marge de cette conférence de presse pendant laquelle le Président est largement revenu sur les quinze propositions de la Capeb pour relancer et massifier les travaux de rénovation énergétique des logements, et du même coup l’activité des entreprises artisanales du bâtiment, Jean-Christophe Repon nous a clairement dit que la suppression du remplacement des chaudières à gaz à l’horizon 2026 était juste irréalisable.

Infaisable !

Tout d’abord, il a pointé du doigt l’infaisabilité, même avec la meilleure volonté artisanale du monde, de tenir cette échéance « trop courte » pour former en temps voulu et en nombre nécessaire les compagnons indispensables pour assurer à plus ou moins long terme le remplacement des équipements par des pompes à chaleur électriques alors que onze millions de foyers sont concernés par cette échéance brutale.

Ensuite, il s’est interrogé sur le bienfondé d’un tel projet alors que l’EPR de Flamanville n’est toujours pas livré et, se référant aux risques de coupures électriques évoqués tout cet hiver, d’autres ne sont pas démarrés alors que les besoins en électricité vont exploser…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans Le Bâtiment Artisanal du mois de juin à paraître.