Les pompes à chaleur air/eau et les panneaux photovoltaïques bas carbone sont les seuls gestes de travaux qui ont bénéficié de coups de pouce début octobre 2025.
Alors que MaPrimeRénov’ est revenue le 30 septembre avec un parcours accompagné moins avantageux et un geste d’isolation des murs purement et simplement supprimé, certains équipements tirent leur épingle du jeu. Les heureux élus sont les pompes à chaleur air/eau ainsi que les panneaux photovoltaïques. L’opération de changement d’une chaudière par une PAC bénéficie en effet depuis le 1er octobre, et ce grâce à un arrêté du 6 septembre 2025, d’un nouveau coup de boost à travers une augmentation des primes CEE de la fiche BAR-TH-171. Effectif jusqu’au 31 décembre 2030, la revalorisation de cette prime CEE permettra aux ménages aisés de bénéficier jusqu’à 7000€ pour la pose d’une PAC, 12 000€ pour un ménage très précaire. Les montants sont déterminés en fonction de certaines conditions, mais sont sensiblement plus élevés qu’auparavant puisque les plafonds étaient de 2500€ et 4000€. Attention, s’il y a un cumul de la prime CEE avec une aide MaPrimeRénov’, le total ne doit alors pas dépasser 12 000€ et ni un certain pourcentage du coût des travaux.
Du photovoltaïque bas carbone
Le photovoltaïque bénéficie aussi depuis le 1er octobre d’un nouvel avantage. Certains panneaux solaires voient leur TVA passer de 20% à 5,5%. Cependant, les conditions sont restrictives : le panneau solaire doit être bas carbone, encore rare et en moyenne trois fois plus chers, et un système de pilotage énergétique (EMS) doit être installé en même temps. L’objectif affiché à de pousser les particuliers à l’autoconsommation énergétique.
Les facteurs qui déterminent le montant de la prime CEE des PAC :
- la zone géographique
- la surface chauffée du logement
- la typologie de logement
- l’usage de la PAC, soit pour le chauffage ou le chauffage et l’eau chaude sanitaire
- l’efficacité énergétique du produit




















