Initialement réservé aux logements neufs et maisons individuelles, ce référentiel s’applique désormais aux bureaux et autres établissements recevant du public. De quoi rassurer les futurs occupants sur l’air qu’ils respirent.

Gage d’un air intérieur de qualité, le label IntAIRieur étend son champ d’application. Après les logements collectifs neufs et les maisons individuelles, ce référentiel intéresse désormais aussi les bâtiments tertiaires neufs. Ce qui augure pour les futurs occupants de meilleures conditions de travail et la préservation de leur santé et de leur bien-être. En effet, une mauvaise qualité de l’air intérieur (QAI) génère des maux de tête, allergies respiratoires et autres pathologies. En cause, la présence de polluants d’origine biologique comme les bactéries, moisissures, acariens ou polluants physiques comme les particules fines ou les fibres d’amiante. Sans oublier la pollution chimique liée notamment aux composés organiques volatils (COV) émis, entre autres, par les matériaux de construction ou d’ameublement.

La QAI résulte d’un fragile équilibre

Pour limiter les risques liés à cette pollution intérieure, les Pouvoirs publics, opérateurs privés et citoyens se sont entendus sur l’adoption d’un label qui se matérialise par un affichage clair et facilement reconnaissable par tous. Créé en novembre 2017, IntAIRieur permet de choisir son logement avec la certitude que tout a été mis en œuvre pour en préserver la QAI. Rappelons à cet égard que la qualité de l’air intérieur résulte d’un équilibre fragile entre le choix des matériaux, des équipements, du mobilier, des conditions d’aération, des systèmes de ventilation, etc. Autant de facteurs pris en compte par les promoteurs et constructeurs qui se sont engagés dans cette démarche.

40 opérations en cours de labellisation

Ce label offre plusieurs avantages. Du côté des maîtres d’ouvrage et des architectes, il permet de valoriser leurs projets immobiliers et de se démarquer. Pour les AMO (assistances à maîtrise d’ouvrage), IntAIRieur constitue un outil pour accompagner leurs clients dans une démarche où la sécurité et le bien-être des occupants sont au cœur des préoccupations. Quant aux institutionnels, collectivités et aménageurs, le label les aide à mettre en œuvre des actions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air intérieur. Actuellement, 40 opérations sont en cours de labellisation. Cela représente 4 000 logements sur toute la France. A cela s’ajoutent trois projets pilotes (soit 15 000 m² de surface) dans le tertiaire.

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