Selon le Syndicat de la Construction Métallique de France l’exercice 2022/2023 présente des points positifs notoires. Outre une activité en croissance, de plus de 6 %, avec la mise en œuvre de quelque 800 000 T de construction métallique sur le sol français, le marché du bâtiment industriel soutient cette dynamique. Sans compter sur des prix d’acier en baisse, permettant d’accroître la compétitivité de la solution métallique.

Roger Briand, président du SCMF, précise : «Si notre profession, à l’image de l’économie, est impactée par les hausses de l’énergie et de l’inflation, nos entreprises affichent globalement, de bons résultats 2022 et sont plutôt optimistes pour ceux de l’année 2023. Notons toutefois que si le nombre de consultations et de projets de construction restent importants, l’on constate des reports de dates de réalisation d’ouvrage. De même, les donneurs d’ordre sont plus lents à prendre leur décision de commande et les durées d’instruction des permis de construire s’avèrent de plus en plus longues. Pour 2023, nos carnets de commande sont assurés et ceux de 2024 seront plus difficiles à constituer, bien que les activités «ouvrages dart», bâtiments agricoles – avec leurs centrales voltaïques- et bâtiments industriels, avec la réindustrialisation, devraient continuer leur croissance. A contrario, le commerce, les bureaux et logements devraient s’inscrire en baisse.» Et Roger Briand de conclure : «Les constructeurs métalliques (25 000 emplois) envisagent l’avenir avec sérénité grâce à des carnets de commandent qui se remplissent et les demandes nombreuses en études et chiffrages de dossiers. Cependant, les alertes des économistes nous obligent à la prudence pour fin 2023. Il reste à espérer que les prix de marché progressent afin de pouvoir continuer à investir dans nos entreprises pour ainsi assurer l’avenir de la construction métallique française.»