BDR Thermea France, Berner France, Coroxyl, Dimos, Layher France, Téréva, Urmet et Viessmann s’engagent à faire front ensemble pour préserver le niveau d’activité des entreprises artisanales du bâtiment.

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Pour les signataires de la déclaration commune proposée par la Capeb (BDR Thermea France, Berner France, Coroxyl, Dimos, Layher France, Téréva, Urmet et Viessmann), les dispositions du plan de résilience économique et sociale du Gouvernement sont insuffisantes face à la situation que connaît le secteur du bâtiment. En acteurs responsables, et compte tenu de l’ampleur de la situation, ils considèrent donc comme impératif d’être solidaires et qu’il est nécessaire de faire front ensemble pour préserver le niveau d’activité dans les entreprises artisanales du bâtiment.

Indépendamment des revendications que chaque signataire de la présente déclaration commune peut porter pour défendre ses intérêts propres, ils s’engagent, selon qu’ils sont industriels et fabricants ou distributeurs :

  • pour les signataires industriels et fabricants de matériels ou d’équipements, à participer activement au comité de crise du BTP mis en place par le Gouvernement ; à intégrer dans leurs prix le juste coût de la hausse des coûts de l’énergie et/ou des matières premières et/ou des composants électroniques et/ou résultant de la décarbonation des process de production ; à maintenir les mêmes prix, au moins sur une durée de 60 jours ; à prévenir suffisamment tôt les négoces/distributeurs/entreprises de toute future hausse des prix ; à répercuter dans les meilleurs délais les baisses constatées au niveau des coûts de l’énergie et/ou des matières premières et/ou des composants électroniques ;
  • pour les signataires négoces et distributeurs de matériaux et d’équipements, à participer activement au comité de crise du BTP mis en place par le Gouvernement ; à s’assurer auprès de leurs fournisseurs qu’ils intègrent bien, dans leurs prix, le juste coût de la hausse des coûts de l’énergie et/ou des matières premières et/ou des composants électroniques et/ou résultant de la décarbonation des process de production ; à maintenir les mêmes prix, au moins sur une durée de 60 jours, sauf cas exceptionnel ; à ne pas appliquer, dans la mesure du possible, les hausses sur les stocks ; à prévenir leurs clients, dans un délai maximum de huit jours, de toute augmentation confirmée d’un fournisseur (mail, courrier ou site internet) ; à répercuter dans les meilleurs délais le juste coût des baisses, une fois les stocks écoulés.

De son côté, la Capeb :

  • participe activement au comité de crise du BTP mis en place par le Gouvernement ;
  • accompagne les entreprises sur le terrain pour faire acte de pédagogie et d’explications auprès de leurs clients pour justifier les hausses des coûts ;
  • incite ses entreprises adhérentes à limiter au maximum la durée de validité de leur devis, à introduire, dès que possible, des clauses de révision de prix dans leurs marchés, y compris dans les marchés privés, et à détailler précisément et suffisamment leurs devis ;
  • guide les entreprises dans leur gestion d’entreprise pour faire face aux crises qui se succèdent désormais ;
  • alerte les entreprises sur la nécessité de veiller particulièrement à la bonne détermination de leurs prix de revient, et à leur actualisation régulière, pour s’interdire de travailler à perte.