Bayonne, Brest, Caen, La Rochelle, Tours, Vannes… la start-up Tri’n’Collect poursuit le maillage du territoire de l’ouest avec douze agences au total. Objectif : être au plus près des chantiers de ses clients pour limiter le transport des déchets.

Spécialisée dans la gestion des déchets de chantier, Tri’n’Collect constate que 90 % des déchets sont recyclables à condition de les trier à la source. Depuis la création de cette start-up, en 2019, ses agences ont sauvé de l’enfouissement plus de 4 300 t de chutes de matériaux et autres déchets de chantier. Lesquels ont été valorisés localement, sachant qu’une tonne de déchets recyclés génère dix fois plus d’emplois qu’une tonne de déchets enfouis. Ainsi Tri’n’Collect vient de dépasser le cap de 50 collaborateurs grâce à l’embauche de vingt nouveaux collaborateurs en 2022.

Rappelons que la réglementation impose de trier sept flux sur chantier et de tracer les déchets. En revanche, les coûts de traitement de déchets s’envolent. D’où l’intérêt du maillage du territoire par Tri’n’Collect qui cherche ainsi à limiter le transport de déchets entre les chantiers, donc leur coût, tout en massifiant les volumes avant leur traitement et leur valorisation. Déjà présente dans six villes de l’ouest de la France (Angers, Bordeaux, Nantes, La Roche-sur-Yon, Lorient, Rennes), la jeune start-up en ouvre six autres (Bayonne, Brest, Caen, La Rochelle, Tours, Vannes) afin d’accompagner, au plus près, les acteurs du bâtiment. A terme, chaque agence collectera entre 600 t et 2 000 t de déchets par an. D’ici 2025, la start-up compte couvrir le territoire national avec une quarantaine d’agences.

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