Au premier trimestre 2023 Le mouvement de ralentissement de l’activité déjà amorcé en 2022 se confirme, et ce pour tous les segments d’activité.

L’activité en entretien-amélioration maintient néanmoins une progression positive ce trimestre (+ 0,5 %) grâce au toujours dynamique segment des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements (+ 2,0 %). Le constat est différent pour la construction neuve, qui, moins dynamique que l’entretien-amélioration depuis la reprise post-covid, voit son activité en volume stagner ce trimestre par rapport au premier trimestre 2022.

Les carnets de commandes qui avaient jusque-là conservé des niveaux élevés ont enregistré une baisse substantielle et représentent désormais 87 jours de travail à venir à début avril 2023, soit 9 jours de moins qu’au trimestre précédent.

Le paysage régional est contrasté. Certaines régions enregistrent de bonnes performances, comme la Bretagne ou la Nouvelle-Aquitaine, tandis que, dans d’autres, le volume d’activité recule pour la première fois depuis la crise sanitaire (Normandie, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France).

Côté offre, les tensions sur les prix des matériaux sont dans l’ensemble moins prégnantes qu’en début 2022, bien que certains matériaux intensifs en énergie soient toujours concernés par des hausses au premier trimestre 2023.

Ainsi, le ralentissement engagé depuis plusieurs trimestres se confirme et les entreprises artisanales du bâtiment semblent anticiper que celui-ci se poursuivra. Leur solde d’opinion sur l’évolution de leur activité dans les six prochains mois est ainsi négatif, mais moins qu’au trimestre précédent (-9 points).