Les deux demandes d’indication géographique (label IG) sont déposées par l’association Pierres naturelles Nouvelle-Aquitaine – déjà en charge des IG « Pierre d’Arudy » (novembre 2020) et « Pierre de Vianne » (juin 2024). Ces enquêtes sont ouvertes à tous jusqu’au 14 août 2024.
Exploitée depuis le Moyen Âge dans le Périgord, la pierre de Mareuil se distingue par ses nuances allant du blanc-ocre au jaune pâle. Son apparence ondulée est similaire au marbre. Elle est composée de fines couches de calcaire granuleux et parfois de petits cailloux et fossiles marins qui témoignent des mouvements sédimentaires sous-marins passés. La pierre de Mareuil est largement utilisée dans la construction et la décoration grâce à sa résistance et son esthétique. Parmi les constructions notables, outre celles du bassin d’Aquitaine, citons par exemple l’hôtel du Ritz et le collège des Bernardins à Paris ou encore le British Museum à Londres.
La demande d’indication géographique couvre les produits bruts (blocs, enrochements), les produits semi-finis (tranches), les produits finis pour le funéraire, l’aménagement urbain, le bâtiment et la décoration, et les produits pour constructions massives et monuments historiques. Tous les produits doivent être fabriqués par enlèvement de matière (100 % pierre de Mareuil), en opposition aux granulats et aux produits composites : « pierres reconstituées », bétons et autres moulages.
La demande d’indication géographique représente 120 emplois pour un chiffre d’affaires de dix-sept millions d’euros.
La pierre de Paussac/Paussac-et-Saint-Vivien
La pierre de Paussac/Paussac-et-Saint-Vivien renvoie aux carrières de pierres naturelles situées dans les communes éponymes. Cette roche calcaire a permis aux populations locales de développer et de partager leur savoir-faire en l’extrayant et en la façonnant.
Avec sa couleur blanche à légèrement ocrée, la pierre de Paussac/Paussac-et-Saint-Vivien présente une élégance naturelle. Sa beauté et sa haute résistance, notamment au gel, en font un matériau de choix pour la restauration de monuments historiques. Elle est aussi intégrée aux projets de construction modernes suite à un regain d’intérêt pour les matériaux naturels et durables.
La demande d’indication géographique couvre les produits bruts (blocs, enrochements), les produits semi-finis (tranches), les produits finis pour le funéraire, l’aménagement urbain, le bâtiment et la décoration, et les produits pour constructions massives et monuments historiques. Tous les produits doivent être fabriqués par enlèvement de matière (100 % pierre de Paussac/Paussac-et-Saint-Vivien), en opposition aux granulats et aux produits composites : « pierres reconstituées », bétons et autres moulages.
La demande d’indication géographique représente 100 emplois pour un chiffre d’affaires de quinze millions d’euros.